Concevoir ensemble le numérique pour changer la ville

No more posts
27.png

3 mars 2020 GCL38

Et si le tri devenait un jeu ? Le projet Dump it vise à instaurer un nouveau rapport au geste de tri, en incitant ceux qui ne trient pas encore correctement à le faire.

Le projet repose sur une poubelle connectée, dans laquelle vous pouvez jeter ou non des déchets : la poubelle refuse les déchets non recyclables !

Ce dispositif physique est couplé à un jeu de gestion de ville sur smartphone : ce que vous jetez dans la poubelle est transformé dans le jeu en « ressources », nécessaires à la construction de nouveaux bâtiments. Le jeu peut se jouer seul ou en équipe, dans quel cas il est possible d’affronter d’autres équipes sur le terrain des ressources.

Dump it est avant tout destiné aux universités et aux lycées, mais pourrait être utilisé dans d’autres contextes, dans d’autres lieux de vie en collectivité ou accueillant du public.

Imaginé et développé par Coralie, Claire, Pauline et Damien, comme un projet de fin d’étude, Dump it a pu mûrir dans le CivicLab en se nourrissant des retours des participants et animateurs. Le projet est lauréat du défi « Tri Pop », porté par la Métropole de Grenoble et Citéo.

Prochaine étape pour le projet, désormais sous un nouveau nom, EDGA : l’expérimentation au sein d’un établissement, un campus ou sur un territoire ?


28.png

25 février 2020 GCL38

«Après 2 semaines, on retient 10% de ce qu’on a lu ; on retient 90% de ce qu’on a dit et expérimenté »

C’est avec ce leitmotiv que l’équipe de Watt’SIM a pensé et fait mûrir son projet durant la seconde édition du CivicLab. L’objectif du projet ? Sensibiliser les futurs adultes au fonctionnement et à l’utilisation des ressources énergétiques renouvelables.

Comment ? Avec un jeu éducatif, Watt’SIM, qui donne la part belle à l’expérimentation. Destiné aux élèves du CM1 à la 6e, Watt’SIM propose une manière ludique de découvrir les énergies renouvelables.

Avec Watt’SIM, les élèves accompagnés par leur encadrant peuvent successivement :

  • fabriquer en groupe une ou plusieurs des maquettes d’installations EnR (photovoltaïque, éolien et hydraulique) livrées en kit, ce qui leur permet de s’approprier le moyen de production concerné

  • visualiser et comparer la production d’énergie via des LEDs sur les maquettes, et sur un site internet associé

  • rapporter la production de la maquette à celle d’une maison grandeur nature, grâce à un système d’équivalence

  • visualiser et comprendre, toujours par le biais du site associé, la production par rapport à la consommation, via des pratiques de consommation qui pourront parler aux élèves : estimation de la charge de leur console de jeu ou smartphone, etc.

Watt’SIM a remporté le prix du défi Watt d’ici du CivicLab, porté par GEG. Les maquettes ont été fabriquées en lien avec le fablab de La Casemate, et une première version du site développée par l’équipe des 3 participants qui se sont rencontrés au cours du programme !

Et après ? Pour aller un cran plus loin, le projet aura notamment besoin d’enrichir la dimension pédagogique du site : quelles sont les équivalences, les données, les informations les plus à mêmes de faire comprendre aux élèves le fonctionnement des énergies renouvelables ? Comment la dimension ludique (compétitions entre classes, etc.) pourrait-elle être poussée ?

Si les porteurs n’ont pas l’intention de continuer à développer ce projet sur le long terme, toutes les briques sont en libre accès, en open source, afin que quiconque souhaite s’en emparer, le pousser plus loin, ou s’en servir avec des élèves puisse le faire !

Watt’SIM et ses porteurs seront présents durant le festival Transfo, lors de la journée du 14 mars à la Turbine.Coop, n’hésitez pas à venir à leur rencontre et découvrir le projet !


cooltogo-1200x486.png

18 février 2020 GCL38

Alors que les étés risquent d’être de plus en plus chauds en ville, avec une augmentation du nombre de jours de canicule, un des enjeux pour les habitants sera de pouvoir identifier les lieux et activités où se mettre un peu au frais, à proximité immédiate (en parallèle d’autres mesures -aménagement, transports, etc. prises par les collectivités).

C’est ce que propose sur Grenoble l’application Cool to go, lauréate du défi « Frais devant » de la ville de Grenoble : identifier des lieux de fraîcheur urbains et péri-urbains, que cela soit des lieux où faire du sport en période de chaleur, contact de l’eau, répondant à une envie de verdure.

Mais une activité adéquate pour certains profils (jeune par exemple) ne le sera pas nécessairement pour tous (personnes âges, enfants en bas âge, publics fragiles…) : Cool to Go va au-delà d’une carte des lieux « frais », en proposant des activités adaptées à chaque profil, ainsi que les modalités d’accès selon tel ou tel moyen de locomotion (parcours, durée du trajet…).

Pour l’application Cool to Go, un des enjeux sera désormais d’élargir ses fonctionnalités en répondant à d’autres besoins, notamment en proposant des conseils et alertes santé adaptés aux publics, dont les publics précaires et fragiles.

Venez découvrir le projet et contribuer à son évolution le 14 mars à la Turbine.coop, dans le cadre du festival Transfo !


dabba-1200x561.jpg

4 février 2020 GCL38

Parce qu’on n’a pas toujours envie de faire la cuisine, la restauration à emporter est bien pratique. Mais qu’en est-il de son impact écologique ? Emballage et suremballage font partie du modèle économique de la vente à emporter.

C’est en commandant un bon petit plat un soir de démotivation culinaire que Caroline s’est fait la première fois cette réflexion. Inventer un nouveau système de consigne est rapidement apparu comme une évidence : en fait, on a juste besoin de vaisselle ! C’est décidé, elle se lance et décide de quitter son job dans l’industrie avec l’enthousiasmante ambition de lancer le projet dans le bassin Grenoblois.

Afin de tester mais aussi de renforcer son idée, elle participe alors à la deuxième édition du Grenoble Civic Lab. Et cette idée est déjà relativement aboutie, mais le CivicLab lui permet de la confronter à d’autres participants, d’identifier là où le numérique peut être utile à son projet (interface client et restaurateur, suivi des stocks, paiement…) et d’aboutir à une maquette fonctionnelle de ce à quoi le service Dabba pourra ressembler demain !

En septembre 2019, le résultat est plus que concluant puisqu’elle remporte le défi libre.

Quelques temps plus tard, Marion la rejoint. Après différentes expériences commerciales et une année 2019 autour du globe, elle aspire à se lancer dans le domaine du zéro déchet… Quelle belle surprise de découvrir l’initiative dabba en cours sur Grenoble. Quelques minutes de réflexion plus tard, poussée par son intuition et l’envie de réduire les déchets plus loin que dans sa simple maison, elle rejoint l’aventure !

Pour suivre leurs aventures, rendez-vous sur www.dabba-consigne.fr

Pourquoi dabba ?

Vous avez probablement vu le film lunchbox ? dabba, c’est une référence aux dabbawallahs, ces livreurs qui apportent chaque jour les lunchboxs dans les dédales de la gigantesque ville de Bombay. C’est un système vieux de 130 ans qui paraît d’une étonnante simplicité mais sa logistique d’une très grande précision et son service basé sur la confiance en font un modèle de performance.
Pour découvrir ou redécouvrir les dabbawallahs, une petite vidéo !